Première et quatrième de couverture
Photo prise par l’auteur en 2012, à Pairi Daiza, le Jardin des Mondes (Cambron-Casteau, Belgique) On ne choisit pas sa fin lorsqu’on est déchiqueté sous une rame de métro (1), c’est sûr. Lardé par un couteau voyageur (2), pas davantage ! Pas plus quand un poing vengeur nous achève (5) ou si notre chair se retrouve cuite à point dans une casserole à pression (8). On ne décide rien, ni d’écoper d’un coup de feu jaloux (9), ni de pourrir sous la terre remuée d’un jardin (7). Mais c’est tout aussi mortel de se faire délester de sa tirelire (6), de chuter sous l’emprise d’une obsession sexuelle (3) ou, plus simplement, de devenir le jouet de comédiens peu scrupuleux (4).